Le GIP CR-CSUR est un centre de ressources pour la mise en œuvre de la politique de la ville destinée aux habitants des quartiers prioritaires. Il a été créé par arrêté préfectoral du 24 septembre 2007 pour une durée de 5 ans renouvelable, prorogée par arrêté préfectoral du 23 août 2012 pour une nouvelle durée de 5 ans et de nouveau prorogée par arrêté préfectoral du 22 septembre 2017 pour une nouvelle durée de 5 ans.
Ses missions, comme celles des autres centres de ressources nationaux, sont établies par le commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) qui a précisé dans le cadre de référence des centres de ressources politique de la ville (édité en mars 2017) ses trois missions socles (contribuer à l’animation des réseaux d’acteurs, accompagner la montée en compétences des acteurs locaux, capitaliser et diffuser la connaissance et les retours d’expériences) et ses missions complémentaires « hors socle qui seraient nécessitées par le contexte particulier du territoire, en termes de besoin et de compétences, à l’initiative de l’état local.
Le CGET reconnaît de façon explicite la mission complémentaire des centres de ressources en matière d’observation.
Dans ce cadre et sur la demande de la Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes (DRDFE) et de la Préfecture, les membres du conseil d’administration du CR-CSUR (Etat, ARS-OI, CAF, CDC, Université) et les partenaires publics (institutions, collectivités locales) ont validé le 29 septembre 2014 la mission spécifique d’animation de l’observatoire réunionnais des violences faites aux femmes (ORVIFF) confiée par la DRDFE. Une convention renouvelable annuellement a été signée entre le CR-CSUR et la DRDFE le 29 septembre 2014 ; elle précise les attendus et les conditions de réalisation de la mission..
La mission d’observation des violences faites aux femmes confiée au CR-CSUR s’appuie sur son savoir-faire dans le cadre de missions analogues en politique de la ville. C’est cette similitude des attentes et des compétences nécessaires qui a motivé tant la demande de l’Etat local que la décision des administrateurs du CR-CSUR. Dans les deux cas, il s’agit de conduire une politique de proximité au bénéfice de publics particulièrement vulnérables.
assurer une observation et une veille permanente sur les situations, les réponses apportées, leurs cohérences et leurs impacts,
organiser la diffusion de l'information, l'échange d'expériences entre les acteurs institutionnels, associatifs et privés,
renforcer la compréhension et la compétence collectives,
valoriser les initiatives réussies et l'innovation.
L’activité du CR-CSUR ainsi définie est gérée de façon spécifique, en séparant clairement ce qui relève de la politique de la ville et ce qui relève de l’ORVIFF. Elle est présentée chaque année aux membres du conseil d’administration du CR-CSUR qui valident le bilan d’activité de l’année N-1 et arrêtent les orientations de l’année N+1.
Les comptes du CR-CSUR sont soumis chaque année au contrôle de la Cour des comptes.