Financé par Conseil régional de La Réunion
FSELa population de La Réunion comptait en 2014 environ 845 000 habitants et recensait au dernier trimestre 134 250 personnes inscrites à Pôle Emploi (en recherche active, disponible et sans emploi), soit un taux de chômage de 29,5 % de la population active.
Le taux de chômage des 15-24 ans qui a varié de + 6,6 % sur un an (mai 2012 à mai 2013) et où, plus de 40 % de cette tranche d’âge ne justifiaient d'aucun diplôme, avoisine les 60 % .
C’est pourquoi, le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP) de La Réunion (2011-2015) vise particulièrement l’élévation du niveau de formation et de qualification, afin d’augmenter les chances d’une insertion professionnelle.
En effet, sans emploi, chacun doit pouvoir, sous des formes adaptées, retrouver le chemin de l’activité.
Dans cette perspective, il est nécessaire de continuer à mobiliser l’ensemble des dispositifs existants qui jouent un rôle de tremplin vers l’accès à des formations qualifiantes ou vers un emploi.
La circulaire DGEFP n° 2008/01 du 03 janvier 2008, relative à la politique d’intervention du ministère chargé de l’emploi en faveur de l’accès aux compétences clés des personnes en insertion professionnelle, précise que la maîtrise des savoirs de base et l’acquisition des compétences clés constituent un enjeu majeur en termes de sécurisation des parcours professionnels, d’insertion ou de maintien dans l’emploi et d’accès à une formation qualifiante et considère que l’offre de formation développée au travers de ces dispositifs compte parmi les supports privilégiés du programme « maîtriser les compétences clés ».
Le cadre de référence européen des compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, annexé à la recommandation du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006, définit les compétences clés « comme un ensemble de connaissances, d’aptitudes appropriées au contexte ; les compétences clés sont celles nécessaires à tout individu pour l’épanouissement et le développement personnels, la citoyenneté active, l’intégration sociale et l’emploi. ».
La 1ère action concerne l'achat de prestations de formation pour la mise en oeuvre du dispositif de formation "Redynamisation sociale - DETAK".
Le dispositif "Redynamisation sociale - DETAK" a pour but d’optimiser les capacités du stagiaire par une revalorisation de son image et une reprise de confiance en soi à travers des actions privilégiant le développement personnel, l’élaboration de projets individuels.
Ce dispositif de formation, mis en œuvre dans les quatre micro-régions, concerne un effectif de 128 stagiaires minimum pour un volume global de 65 536 heures de face à face pédagogique.
La 2ème action concerne la rémunération des stagiaires conformément à l'article R 6341-1 du Code du travail.
Les formations rémunérées du dispositif "Redynamisation sociale - DETAK" doivent s’effectuer dans des situations d’apprentissage liant étroitement savoir et savoir-faire et vise à renforcer les savoirs fondamentaux du stagiaire afin de lui permettre de s’orienter vers un métier ou une filière d’insertion.
En vue de se sentir mieux intégrés dans la société à l’issue de la formation et de poursuivre un cursus de formation, les stagiaires devront atteindre les objectifs suivants :
développer leur autonomie,
améliorer leurs capacités relationnelles en maîtrisant les techniques d’expression et de communication,
développer une image de soi positive et une plus grande confiance en soi, par une prise de conscience de leurs capacités,
vivre et travailler en groupe, participer et contribuer à la vie en collectivité (esprit d’équipe).
Le parcours proposé est d’une durée de 512 heures en centre par stagiaire, à raison de 32 heures par semaine, soit sur 4 mois environ.
Ces formations s’adressent à un public éloigné de l'emploi.
Indicateurs de résultats : la formation vise à ce que les participants défavorisés recherchent un emploi, suivent un enseignement, une formation - voire une formation menant à une qualification - ou exercent un emploi, y compris à titre indépendant, au terme de leur participation, pour 30 % de l'effectif prévisionnel (128), soit 38 personnes.
Les 2 actions se dérouleront en simultanée car elles sont liées l'une (rémunération) à l'autre (prestation de formation) durant la période de mise en oeuvre du marché.