Financé par Opcalia
FSEDans un contexte de concurrence accrue, notre Ile est positionnée comme frontière active, une plate-forme de l’Europe dans une zone à forts enjeux géo-stratégiques, tout en continuant de répondre aux défis permanents liés au rattrapage.
L’ouverture internationale et l’intégration régionale, constituent un enjeu et un impératif à la fois économique, politique, social et culturel majeur pour le développement La Réunion.
L’attractivité économique, la cohésion sociale, la qualification des ressources humaines, le développement des marchés intérieur et extérieur, la qualité environnementale et l’insertion dans l’espace régional constituent les clés principales de cette compétitivité.
Quelque soit leur taille mais de manière plus prégnante les TPE/PME sont confrontées à des contraintes et variables :
- Organisationnelles : structurelles (production, métiers, activité, ...) stratégiques (compétitivité, espace de marché, ...)
- Environnementales : contexte sociétal (réglementation, institution, ...), technico-économique (taille des marchés de l'entreprise, structuration du secteur et/ou de la filière, technologies dominantes et spécifiques, ...) et conjoncture (marché du travail, ouverture des marchés, pression concurrentielle, ...).
La formation est très logiquement une nécessité pour répondre et s'adapter à ces contraintes et variables.
Ainsi, les programmes d'actions s'exprimeront dans les deux dimensions stratégiques de l'entreprise : le confortement de métier et le confortement de gestion
En outre pour accompagner et soutenir les TPE / PME deux conditions a minima sont nécessaires :
favoriser la mise en œuvre de services de proximité qui remplissent des fonctions d’intermédiation sur le marché de la formation,
promouvoir la mise en réseau des entreprises sur un territoire donné, source d’économie d’échelle et de formation sur mesure. Il faut donc favoriser les dispositifs de formation de proximité construits dans une logique territoriale car ils sont susceptibles de réduire les difficultés liées à l’effet d’émiettement des TPE / PME
Aussi, il s'agit de soutenir l’accès à la formation de tous les salariés (toutes CSP, hommes et femmes, en situation de handicap) et particulièrement les salariés les plus fragilisés du fait des différentes mutations à l’œuvre (économiques, technologiques, environnementales,…)
C’est dans ce contexte et cette dynamique que s’inscrit le projet d’OPCALIA en coopération avec ses partenaires techniques et financiers.
La transformation profonde des activités liées aux mutations techniques technologiques et environnementales nécessitent la définition de politiques spécifiques de formation qui viendront améliorer le niveau général de qualification du « Capital Humain », à mesure que s’introduiront et se diffuseront de nouvelles technologies, et de nouveaux modes de productions.
Dès lors, le niveau des « secteurs » et des « filières » s’inscrit positivement dans l’accompagnement des enjeux des changements technologiques majeurs qui se profilent, comme les choix d’évolution des organisations du travail et des modes de productions qui leur sont associés.
Ainsi, l’approche sectorielle
répond aux besoins d’articuler, dans le moyen terme, les politiques de formations aux politiques industrielles et de services ;
facilite le développement de qualifications nouvelles, en étroite relation avec les politiques industrielles et de services (transformation des activités existantes tout autant qu’apparition de nouvelles) ;
permet la mobilisation de l’information et la formation finalisée aux objectifs visés ;
participe, à moyen terme, à la résolution des contradictions entre l’évolution de la compétitivité et des marchés et l’évolution des techniques et l’organisation du travail ;
accompagne les mutations qu’opère le secteur vers de nouveaux marchés ;
aide les secteurs à s’ouvrir plus largement aux techniques modernes de gestion et d’organisation ;
contribue de manière positive à la transformation des modes de mobilisation et de gestion de la main-d’œuvre, nécessitée par le nouveau mode de développement ;
participe à une cohérence d’ensemble visant à s’inscrire dans « un cercle vertueux » : qualification individuelle – qualification collective – efficacité de la branche/secteur.
Le développement et la compétitivité des entreprises réunionnaises sont marqués par des caractéristiques structurelles permanentes reconnues par le traité européen au travers de son article 349 :
un éloignement de l’ensemble européen et du territoire métropolitain auquel elles appartiennent et qui est le principal partenaire commercial
une exiguïté du territoire renforcée par des caractéristiques topographiques et naturelles exceptionnelles constituant autant un atout qu’un inconvénient qui sanctuarise avec le Parc National de La Réunion 42% de l’espace géographique dans une logique de préservation ;
un relief et un climat difficiles qui rendent difficile l'implantation de l'activité économique et limite la durée de vie des outils de production
des risques naturels élevés.
Outre ces caractéristiques, il faut aussi tenir compte des contraintes endogènes (étroitesse du marche, facteurs de production limités, faible ouverture vers l'extérieur notamment en termes d'échanges commerciaux, ...) mais aussi des évolutions techniques, technologiques, réglementaires, environnementales, ...auxquelles sont confrontées les entreprises.
Les opérations menées auront pour finalité le renforcement de la professionnalisation des salariés et la sécurisation des parcours professionnels par l'adaptation et/ou le développement des compétences des salariés les plus vulnérables face aux évolutions de leur poste de travail et des emplois dans l'entreprise.