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Programme d'activité ARACT 2016 (CPER)

DU 01/2016 AU 12/2016 14, Rue Pierre Aubert Sainte Clotilde
Montant FSE : 252 227,05 €
Montant total : 315 283,31 €
Axe : 1 - FAVORISER LE DEVELOPPEMENT D'UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE, COMPETITIVE ET INNOVANTE
Bénéficiaire : Entreprises

Depuis 2010, sous l’impulsion notamment de la DIECCTE de La Réunion et de la Région Réunion, plusieurs initiatives ont été prises en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Elles ont en commun d’engager les acteurs économiques et sociaux dans des démarches visant à anticiper les impacts des mutations économiques sur les emplois et les compétences ainsi que les parcours professionnels des salariés.

1. L’expérience montre que de nombreuses conditions doivent être remplies pour que de telles démarches, qui doivent être participatives pour être pleinement efficaces, puissent aboutir, et parmi elles :

un partage sur les données sectorielles ;
une animation de la réflexion collective sur les enjeux en matière d’emploi, de formation, de conditions de travail ou d’égalité professionnelle ;
un appui technique à la formalisation des objectifs et des actions à conduire pour les atteindre.
2. La démarche participative nécessite, en amont :

le bon repérage des acteurs potentiels de la démarche, à savoir les acteurs institutionnels, les représentants des organisations patronales et les syndicats de salariés, les représentants des OPCA, concernés par le secteur ;
un travail de sensibilisation de ses acteurs aux enjeux de la démarche ;
un accord formel ou informel de participer aux travaux en désignant leurs représentants de manière officielle afin que ces derniers puissent prendre part à la réflexion, exprimer leurs attentes, faire des propositions et, en cas de besoin, s’engager au nom de leurs organisations.
3. Ensuite, la phase cruciale est celle du diagnostic partagé. Il est important qu’au cours de cette phase, le recueil de données soit réalisé de telle sorte que les sources ne puissent être contestées. Elles doivent donc être fiables, cohérentes entre elles, vérifiables par quiconque, et bien entendu accessibles à tous les acteurs. Par ailleurs, l’intérêt de cette phase réside dans le fait qu’elle ne soit pas la production d’un expert mais bien celle des acteurs/partenaires de la démarche. Ce travail peut prendre appui sur un accompagnement à la fois dans la production du diagnostic, au plan méthodologique, la formalisation et la diffusion de leurs conclusions. L’appui méthodologique consiste en particulier à veiller à ce que l’ensemble des thématiques importantes fassent l’objet d’une analyse des enjeux pour la profession et les représentants des salariés. Au final, le plan d’action devra contenir des actions concrètes, en un nombre limité mais opérationnelles.

4. Les plans d’action contractualisés comprennent souvent des actions relatives aux questions d’observation de l’emploi, d’orientation dans les métiers, d’insertion professionnelle, de formation des adultes et des demandeurs d’emploi, de soutien à l’emploi, voire d’accompagnement des entreprises. Ils nécessitent une fonction d’animation équidistante par rapport à chacun des partenaires associés aux plans d’action. Ils ont pour objectifs de maîtriser la conduite de projet, de proposer des outils opérationnels pour la mise en ½uvre des plans d’action, de fournir une aide à la capitalisation (comptes rendus de réunion, finalisation des documents et des rapports produits, diffusion…), d’organiser et d’animer les différents comités et groupes de travail, de produire les bilans.

5. L’expérience montre encore que, malgré l’implication très large des représentants des organisations patronales et syndicales dans les processus qui ont conduit à adopter les plans d’action opérationnels de GPEC, bon nombre d’entreprises, en particulier de petite taille et/ou ne disposant pas de structures internes adéquates, restent isolées et ne bénéficient pas des moyens proposés par ses accords-cadres. De ce fait, leur impact se révèle également moins conséquent quantitativement et qualitativement que ce qui était prévu par les signataires. Un dispositif complémentaire pourrait être mis en expérimentation. Il consisterait à engager une démarche visant à accroître l’impact des dispositifs mis en place en proposant un accompagnement aux très petites entreprises. Il s’agira dans ce cadre d’intervenir auprès des chefs d’entreprises concernés pour identifier les actions du plan d’action les plus pertinentes au regard des besoins réels de ces entreprises, et de faciliter la mise en relation avec les structures porteuses de ces mesures. Mais la mise en relation peut également se faire par rapport à des besoins autres que celles couvertes par le plan d’action de GPEC, par exemple un FACT ou un recours à un Contrat de Génération.

Un point régulier sur les interventions réalisées dans les entreprises permettrait aussi d'élever la pertinence des actions mises en oeuvre et, d’une manière générale,  de faire un retour sur la perception des chefs d’entreprise sur les actions envisagées, voire de faire une remontées des besoins non satisfaits.


L'opération vise à poursuivre les démarches déjà engagées ou à faciliter l'émergence de nouvelles actions sectorielles ou branche. Elle propose aussi d'accroître l'efficience par un accompagnement des partenaires sociaux et des TPE-PME ainsi que des professionnels du conseil. Elle est composée de 4 actions :

Appui-conseil à la Gestion active des ages, la Qualité de vie au travail, aux Mutations économiques et à la GRH (cotraitance des interventions). Enjeux : Amélioration simultanée des conditions de travail et de la performance globale des entreprises favorisée par la concertation et la participation des acteurs de l’entreprise.
Animation de démarches sectorielles. Enjeux : Attractivité des métiers et des entreprises.
GPEC Territoriale et appui au PRISME (Pôle Régional d’Innovation Social et de Modernisation des Entreprises). Enjeux : Dialogue social Territorial et GPEC-T.
Professionnalisation des acteurs Tiers-Intervenants. Enjeux : Dialogue social Territorial / Professionnalisation des acteurs.

Les finalités de ce projet sont rattachés à chacune des actions qui le constituent. Mais de façon transversale, il s'agit de développer une dynamique de partenariat dans les actions de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences et d'en accroître leur efficacité au regard des enjeux en matière de développement d'activités, d'emploi et de parcours professionnels.