Financé par La couveuse de potentiel
FSEL’économie numérique est une expression qui couvre des réalités très différentes selon les auteurs, d’autant que cette dénomination a évolué au cours des années (nouvelles technologies, NTIC, nouvelle économie, technologies de l’information et de la communication, économie électronique…) Dans la statistique publique, l’économie numérique est assimilée aux technologies de l’information et de la communication (TIC), et en particulier aux secteurs producteurs. Selon l’OCDE et l’Insee, le secteur des TIC regroupe les entreprises qui produisent des biens et services supportant le processus de numérisation de l’économie, c’est-à-dire la transformation des informations utilisées ou fournies en informations numériques (Informatique, télécommunications, électronique.).
Le numérique, une économie en expansion : L’économie numérique ne se limite pas à un secteur d’activité en particulier. Il convient de prendre en compte l’ensemble des secteurs qui s’appuient sur les TIC, producteurs et utilisateurs. Certains secteurs sont apparus avec le développement technologique et ne recouvrent pas simplement des activités qui utilisent les nouvelles technologies dans le seul but d’accroître leur productivité : il en est ainsi du commerce électronique, des services en ligne qui sont des acteurs centraux de l’économie numérique. Il convient de distinguer quatre catégories d’acteurs :
Les entreprises des secteurs producteurs des services des technologies de l’information et de la communication (STIC) au sens de l’OCDE ou de l’Insee, dont les activités s’exercent dans les domaines de l’informatique, des télécommunications et de l’électronique. Chiffre d’affaires 200 milliards d’euros.
Les entreprises dont l’existence est liée à l’émergence des TIC (services en ligne, jeux vidéo, e-commerce, médias et contenus en ligne…). En 2010, le e-commerce B to C représentait un chiffre d’affaires de 31 milliards d’euros.
Les entreprises qui utilisent les TIC dans leur activité et gagnent en productivité grâce à elles (banques, assurances, automobile, aéronautique, distribution, administration et tourisme…).
Les particuliers et les ménages qui utilisent les STIC dans leurs activités quotidiennes, pour les loisirs, la culture, la santé, l’éducation, la banque, les réseaux sociaux.
Les porteurs de projets devront présenter un projet relevant d’un aspect du numérique : e-commerce, service en ligne, utilisation du TIC pour gain de productivité.
Parmi les 11 objectifs de la programmation thématique du programme européen 2014 – 2020, les objectifs 1, 2 et 8 concernent l’innovation, la technologie de l’information et de la communication en lien avec l’emploi.
Au niveau de l’Etat Français, en raison de la diversité des situations économiques, sociales, environnementales et climatiques sur le territoire national, la France retient l’ensemble des 11 objectifs thématiques dans l’accord de partenariat avec L’Europe, dont bien sûr les objectifs relatifs aux thèmes qui nous concernent.
Notre proposition est une réponse au développement économique et de l’emploi au travers du secteur d’activité numérique.
Après 6 années de pratique et plus de 500 porteurs de projet accompagnés, notre constat majeur et ce quel que soit le domaine ou secteur d’activité, porte sur la carence du porteur à plusieurs niveaux :
Au niveau du caractère et du leadership du porteur, eu égard à l’enjeu et au poids de la responsabilité de création.
En tant que gestionnaire et manager de l’entreprise, au niveau du montage du projet. Ils sont certes de bons techniciens mais de moins bons gestionnaires.
Enfin au niveau du lancement, de la pérennisation. La moitié des entreprises ferme au bout d’une année d’existence. Le schéma d’accompagnement qui est présenté au paragraphe « architecture et organisation du dispositif » répond à ces carences.
Le dispositif que propose Potentiel Formation se décompose en 4 phases :
Phase 1 : le recrutement, qui doit être mené en partenariat avec les structures d’accueil et d’orientation (Pôle emploi, Missions Locales, Cap Emploi) et nos partenaires réseaux. Nous proposons une fiche technique synthétique de l’action pour que les différents conseillers puissent informer les candidats potentiels. Nous mènerons une démarche d’information intentionnelle en direction des SAO.
Phase 2 : Formation
Phase 3 : l’accompagnement, l’expérience nous prouve qu’à ce stade les porteurs de projet sont encore fragiles et ont besoin d’un accompagnement sur la phase lancement de leur activité. Cet accompagnement est déjà intégré dans notre fonctionnement. Il est en ce moment inclus dans notre dispositif par la mise en place d’une couveuse sous statut associatif.
Phase 4 : le portage entrepreneurial, Les nouvelles formes d’emploi révèlent l’inadéquation relative du droit du travail. Plutôt que d’appliquer maladroitement ce dernier ou de tenter de le changer pour tous, mieux vaut construire des organisations juridiques adaptées à la diversité de plus en plus forte des activités humaines. C’est le principal défi de ce début du XXIème siècle. Le besoin est grandissant pour un statut protecteur qui laisse une grande autonomie à des professionnels qui souhaitent travailler autrement et ne veulent pas nécessairement d’un CDI classique qui, compte tenu du marché de l’emploi, sont de plus en plus rares. Nous souhaitons répondre aux besoins croissants d’indépendance et aux carences du marché de l’emploi ; le tout avec une protection sociale adaptée. Le portage Entrepreneurial est le meilleur outil répondant à ces besoins.
Il s’agit de démocratiser l’emploi en accompagnant les travailleurs autonomes et en leur assurant une protection sociale à l’inverse du statut d’indépendant qui ne les protège que partiellement et les met en difficulté du fait du rappel rétroactif des charges. Le portage entrepreneurial permet à tout un chacun de créer sa propre activité et de se sortir d'une situation de chômage, en toute simplicité et sécurité de gestion.
Un dispositif Innovant : Notre dispositif est représentatif de 3 sur 4 des types d’innovation selon le manuel d’Oslo, que sont les innovations de produit, les innovations de procédé, les innovations de commercialisation et les innovations d'organisation.
La réalisation des accompagnements et des formations depuis cinq années sur l’ile de La Réunion, nous a permis de mettre en place une solution permettant de répondre aux besoins réels des porteurs de projets et des chefs d’entreprises. Notre solution répond aux besoins essentiels des personnes qui souhaitent créer les activités tout en leur donnant la possibilité de s’épanouir socialement et économiquement. Les objectifs sont de permettre aux porteurs de projet de positionner leur projet dans leur environnement social, économique et juridique.
À l’issue de cette formation, le porteur de projet aura :
• Analysé et validé son projet de création ou de reprise d’entreprise
• Produit son plan d’affaire
• Acquis les compétences nécessaires pour mener à bien son projet
• Travaillé la dimension managériale et vision du projet
• Acquis les compétences de la stratégie d’entreprise, permettant la mise en place de critères de réussite
• Acquis les bases de gestion appropriées et indispensables à la pérennité de l’entreprise
• Rencontré les acteurs du financement, et mobilisé les possibilités de financement