Logo l'europe s'engage réunion logo prefet Logo Union Européenne Ce site est cofinancé par l’Union Européenne. L’Europe s’engage à la Réunion avec le Fonds social européen.
  1. Accueil
  2. Projets
  3. Projets financés
  4. PROGRAMME DE FORMATIONS BTP 2017-2018

PROGRAMME DE FORMATIONS BTP 2017-2018

DU 05/2018 AU 05/2021 Hotel de Région Réunion, Avenue René Cassin Saint Denis de La Réunion
Montant FSE : 562 902,20 €
Montant total : 703 627,75 €
Axe : 1 - FAVORISER LE DEVELOPPEMENT D'UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE, COMPETITIVE ET INNOVANTE
Bénéficiaire : Demandeurs d'emplois

Le secteur de la construction a connu une situation difficile durant l’année 2009 dans un contexte de crise économique et sociale. Les difficultés dans ce secteur sont apparues dès la mi-2008. Les modifications des modalités de la défiscalisation et le recul de la commande publique en sont principalement les causes et la chute des effectifs du BTP qui en a résulté en est l’illustration.

En 2015, le chiffre d’affaires du BTP est estimé à 1,313 milliard d'euros à La Réunion. Il diminue de 4,9 % par rapport à 2014. Tous les domaines sont en baisse hormis le chiffre d’affaires lié à la branche Travaux Publics (Nouvelle Route du Littoral) qui augmente (+ 25 %).

La commande publique baisse de 3,6 % en 2015. Elle s’établit à 1,128 milliard d'euros, soit 86 % de l'activité du BTP à La Réunion. En 2015, 30 % de la commande publique proviennent de la construction de logements sociaux et 49 % sont issus de l'activité de travaux publics, y compris la Nouvelle Route du Littoral (NRL). Hors travaux liés à la construction de la NRL, le niveau de la commande des travaux publics baisse fortement (- 12,3 %). Les chiffres d’affaires dégagés par les mises en chantier de logements sociaux et de bâtiments non résidentiels baissent également (respectivement - 2,9 % et - 14,4 %).

En tenant compte des prêts sociaux location-accession, 3 642 logements locatifs sociaux ont été mis en chantier en 2015 dont 2 632 constructions neuves et 1 010 réhabilitations.

La hausse est portée par les mises en chantier de réhabilitation qui progressent fortement (1 010 logements contre 325 en 2014). Ces travaux en majorité, étaient prévus les années précédentes mais ils n’ont démarré qu’en 2015.

Les mises en chantier de logements neufs sont relativement stables (2 632 contre 2 566 logements locatifs neufs en 2014). 6 mises en chantier de logements neufs sur 10 avaient initialement été programmées en 2014 et 5 % en 2015.

En 2015, les maîtres d’ouvrage publics avaient prévu 956 millions d'euros de travaux, dont 374,9 millions d’euros pour des logements sociaux. En particulier, les communes avaient programmé 163,2 M€ de travaux de BTP en 2015.

L'année 2015 est marquée par la mise en œuvre de chantiers importants dans le domaine médico-social (150,6 millions d’euros), avec notamment le démarrage du Pôle Sanitaire de l'Ouest (97 millions d’euros) et la construction d'un bâtiment dédié aux soins critiques pour le Site Nord du CHU (42 millions d’euros).


La première action de l'opération concerne la formation des stagiaires (achat de prestations de formation) qui se décompose en 7 actions de formation réparties sur 5 lots pour un effectif de 114 stagiaires et un volume global de 51 045 heures/stagiaires dont 42855 heures en centre et 8190 heures en entreprise.

Les actions sont les suivantes :

- Centraliste béton ;

- Laborantin béton ;

- Titre professionnel Technicien(ne) supérieur(e) de maintenance industrielle ;

- Titre professionnel Agent d'entretien du bâtiment

- Modules de spécialisation en réhabilitation (Répondre à un appel d'offres en réhabilitation/ Gérer un chantier de réhabilitation/ Gérer une intervention de réhabilitation en milieu occupé)

La deuxième action concerne la rémunération des stagiaires de ces formations conformément à l'article R 6341-1 du Code du Travail.

 
Les enjeux du programme sont les suivants :

favoriser l’accès des demandeurs d’emploi aux postes à pourvoir liés aux grands chantiers,

permettre une professionnalisation du secteur particulièrement sur les emplois peu qualifiés,

pallier les déficits de compétences et réduire le décalage entre le niveau et les compétences requises et ceux disponibles sur le marché.