Le domaine agricole fait partie des secteurs prioritaires du CPRDFP. Il s'agit pour la collectivité d’élever le niveau de qualification pour répondre à de nouveaux besoins tel que l’encadrement et pour accompagner le développement de micros entreprises contribuant au dynamisme du territoire. De nombreux partenaires sont engagés dans le soutien de la filière agricole, notamment en mettant en œuvre divers dispositifs, tels que le SAR et le PRAAD.

En effet, sous l'autorité du SAR (Schéma d'aménagement Régional) et du PRAAD (Plan Réunionnais de Développement Durable de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire), le secteur agricole dispose de réelles perspectives. Une politique ambitieuse est déployée pour la protection du foncier et du développement agricole.

Les résultats de la politique menée peuvent être observés à la lecture des chiffres des revenus agricoles pour l'année 2014. Comparativement à l'année 2013, la progression la plus importante en 2014 se fait dans la filière volailles, œufs et autres produits d'élevage (76,91), suivie par la filière fruits, légumes et tubercules (129,5) et enfin la filière canne à sucre (130,1) qui reste toutefois le pilier économique du secteur agricole.

En 2017, les 7 600 unités de production qui concourent à la croissance des revenus agricoles de l'île, sont caractérisées par une vraie dynamique, qui s'effectue entre la spécialisation et la diversification des productions. Ces activités génèrent plus de 15 000 actifs agricoles permanents (employés) et 7 900 chefs d'exploitations et co-exploitants. 91 % des salariés sont employés par des agriculteurs exploitant à titre individuel et 9 % par des sociétés agricoles. Les agriculteurs exploitant à titre individuel constituent le panel le plus important de la profession. Cependant, la succession au sein de ces entreprises n'est pas totalement assurée.

A l'échelle régionale, les revenus agricoles vont certainement continuer de s’accroître car il est prévu une hausse de la production agricole, compte tenu de la volonté de fournir les restaurants scolaires avec des produits locaux.

Par ailleurs, au niveau des consommateurs « grand public », la tendance est également au changement du fait qu'ils sont sensibilisés à l'écologie et au développement durable, et qu'ils consomment différemment, notamment en achetant davantage de produits locaux et ce dans le cadre de circuits courts. S'ajoute à cela le circuit de la grande distribution qui valorise aussi les produits locaux en se fournissant auprès des agriculteurs de l'île.

Afin de poursuivre les efforts engagés par les acteurs et de répondre aux différents enjeux du milieu agricole, la formation est un maillon essentiel pour accompagner le secteur.

La 1ère action concerne l'achat de prestations de formation qui se distingue en 9 actions de formation pour un effectif moyen de 133 stagiaires et un volume global de 119 200 heures.

Le public éligible à ces actions est constitué des demandeurs d'emploi.

La 2ème action concerne la rémunération des stagiaires conformément au code du travail art. L6341-7. Le volume global pour cette action est de 152 520 heures (119 200 heures en centre et 33 320 heures en entreprise)

 
La Préformation au BPA et BP REA permet aux candidats à l’installation agricole n’ayant pas les prérequis pour suivre la formation qualifiante, de recevoir une remise à niveau pour les matières fondamentales et surtout d'avoir une première approche des techniques agricoles.

BPA : Permettre l'acquisition de la capacité professionnelle agricole en vue d'exercer en tant qu'ouvrier agricole ou l'acquisition
des pré-requis pour l'entrée en BP IV agricole pour exercer en tant que responsable agricole ou s'installer en tant qu'exploitant
agricole.

BPREA : Acquérir la capacité professionnelle agricole et développer les compétences nécessaires pour la conduite et la gestion
d'une exploitation agricole.