Financé par Conseil régional de La Réunion
FSELes politiques d’aménagement numérique du territoire sont des facteurs de différenciation d’attractivité importants entre les territoires. Pour tirer profit au mieux du potentiel de développement numérique et des services publics, les territoires doivent se doter d’infrastructures Très Haut Débit (THD) performantes pour répondre aux attentes exprimées et aux différents enjeux identifiés.
La filière TIC fait partie du volet prioritaire de la ZFGA (Zone Franche Globale d’Activité) de La Réunion avec l’environnement, l'agro nutrition en milieu tropical et le tourisme.
Des acteurs de la filière proposant des services de « Cloud Computing » attendent l’arrivée du très haut débit pour voir leurs offres décoller (sur l’île et à l’international). Tout le reste de l'économie gagnera aussi en confort et en compétitivité avec l'arrivée du très haut débit.
Au niveau de l'entreprise, les améliorations seront trouvées dans l’interconnexion de sites sans limite de débits et avec des débits symétriques garantis, ainsi que dans le partage de la connexion permettant de conserver un débit élevé sur chacun des postes connectés dans l’entreprise, entraînant une simultanéité possible des usages, même des plus gourmands en bande passante.
Les effets induits concerneront aussi la progression du travail collaboratif et la réduction des coûts de télécommunications. Les gains de compétitivité immédiats avec l’arrivée du très haut débit se situeront dans l’accélération de la circulation de l’information avec les clients et les donneurs d’ordres.
Le Très Haut Débit est crucial pour le développement des grandes entreprises et principales PME.
Les TPE/PME, professionnels indépendants et agricoles ont également de plus en plus besoin d’accéder à ces services nécessitant des débits remontants importants qui ne peuvent être apportés par l’ADSL.
La période 2014-2017 a été marquée par les restructurations du marché télécom.
Ces restructurations ont eu des conséquences sur les projets des différents opérateurs, sur les employés et sur les sous-traitants.
Par ailleurs, les techniques de l'information et de la communication (TIC) correspondent à tous les outils, logiciels ou encore matériels qui permettent de produire, de traiter, de transformer, de stocker et de transmettre des informations de manière très rapide.
Les différents moyens qui peuvent être utilisés sont des outils « physiques » : le téléphone portable (smartphone), les ordinateurs, les téléviseurs, les appareils photo, réseaux filaires et tout autre moyen de communication électronique ainsi que des outils dématérialisés (logiciels, connexions sans fil, courrier électronique, internet etc).
Donc, encore plus qu'avant, l'utilisation d'internet et des différents outils de communication sont indispensables pour les TPE et les PME locales.
De manière globale, les TIC ont un impact important au sein des entreprises et jouent un rôle déterminant dans leur modernisation et dans leur quête de compétitivité économique.
A l'heure actuelle, La Réunion compte un peu plus de 530 entreprises dans ce secteur et environ 4 300 salariés.
Les grands travaux décidés par le gouvernement et la Région Réunion (Réhabilitation des logements sociaux, déploiement de la fibre optique sur le territoire, développement de la filière TIC, construction de la Nouvelle Route du Littoral,...) sont destinés à améliorer les conditions de vie, à faciliter les déplacements locaux et à améliorer la desserte de l’île. Essentiels pour la valorisation de l’île et de sa compétitivité, ces travaux participeront aussi de manière décisive à la relance de l’activité ; le secteur des TIC sera ainsi impacté de manière plus ou moins forte.
Les créations d’emplois qui en découleront doivent donc s’accompagner d’une offre de formations adaptée afin de préparer et de qualifier la main d’œuvre locale.
La première action de l'opération concerne la formation des stagiaires (achat de prestations de formation) qui se décompose en 5 actions de formation (5 lots) pour un effectif de 66 stagiaires et un volume global de 46 440 heures/stagiaires (dont 35 100 heures/stagiaire en centre et 11 340 heures/stagiaire en entreprise).
Les actions sont les suivantes :
- Conseiller(ère) médiateur(trice) en numérique (2 sessions) ;
- Agent d'intervention en électrodomestique et multimédia ;
- Technicien(ne) de maintenance des réseaux informatiques ;
- Technico-commercial(e) b to b en solution informatique et numérique.
La deuxième action concerne la rémunération des stagiaires de ces formations conformément à l'article R 6341-1 du Code du Travail.
Les enjeux du programme sont les suivants :
- favoriser l’accès des demandeurs d’emploi aux postes à pourvoir dans les entreprises et/ou les collectivités, induits par l’amélioration des réseaux de télécommunications locaux ;
- accompagner l’évolution technologique avec des modules de formation adaptés aux nouvelles contraintes ;
- pallier les déficits de compétences et réduire le décalage entre le niveau et les compétences requises et ceux disponibles du marché.